Double vainqueur du Prix d'Amérique, Ready Cash s'est éteint dans son haras de Bouttemont à Beuvron-en-Auge à l'âge de 18 ans. Ready Cash fait partie des nombreux chevaux normands qui ont écrit l'histoire du Prix d'Amérique depuis le début des années 2000. On citera Général du Pommeau (vainqueur en 2000), Jag de Bellouet (2005), Offshore Dream (2007 et 2008) et Oyonnax (2010).

Ready Cash : Mort d’un champion

Double vainqueur du Prix d’Amérique, Ready Cash s’est éteint dans son haras de Bouttemont à Beuvron-en-Auge à l’âge de 18 ans. Ready Cash fait partie des nombreux chevaux normands qui ont écrit l’histoire du Prix d’Amérique depuis le début des années 2000. On citera Général du Pommeau (vainqueur en 2000), Jag de Bellouet (2005), Offshore Dream (2007 et 2008) et Oyonnax (2010).

Avec sa robe foncée presque noire, les amateurs de courses hippiques connaissent le phénomène Ready Cash par coeur, et le nom parle au grand public. Il été entraîné et drivé par les plus célèbres de la discipline. Parmi ses entraîneurs : Thierry Duvaldestin et surtout Philippe Allaire, le propriétaire du haras de Bouttemont dans lequel le cheval a vécu ses dernières années. Parmi ses driveurs, le Manchois Franck Nivard. C’est avec Ready Cash qu’il a remporté deux Prix d’Amérique. Sur l’ensemble de sa carrière, il a totalisé 4 300 000 euros de gains, ce qui en fait le deuxième trotteur français de l’histoire en terme de gains.

Ready Cash laisse aussi évidemment derrière lui une lignée de chevaux importants, le prix d’une saillie de cet étalon a pu monter jusqu’à 40 000 euros selon les spécialistes de la discipline. Ready Cash est ainsi le père de trois de cinq derniers vainqueurs du Prix d’Amérique : Bold Eagle (2016, 2017), Readly Express (2018), et Face Time Bourbon (2020, 2021). Parmi ses descendants, on citera aussi l’Ornaise Flamme du Goutier, Prix du Cornulier 2023 et qui pourrait remporet un des prochains Prix d’Amérique. Ready Cash portait donc très bien son nom puisqu’il aura beaucoup rapporté à ses éleveurs, à ses driveurs…et à certains parieurs.

« C’était un cheval infatigable » dit de lui l’Ornais Thierry Duvaldestin. L’entraîneur installé à La Ferté-Fresnel ajoute : « c’était un cheval attachant, il avait beaucoup de tempérament. Il en faut pour gagner deux Prix d’Amérique, le Prix de France, le Prix de Paris. Il a combattu contre des grands chevaux, notamment le cheval suédois Marajah (ndlr : vainqueur du Prix d’Amérique en 2014). On l’aimait tous beaucoup. Il a été un chef de race comme on dit dans le jargon« . Un sacré tempérament ce Ready Cash, un réputation de cheval difficile souvent capable de fauter au galop quand il n’est pas le meilleur. Mais il était souvent le meilleur. Ready Cash avait fait sa dernière course sur son hippodrome favori, à Vincennes, le 9 février 2014. Après une faute au galop, ses propriétaires avaient préféré annoncer sa retraite. Un come-back avaient ensuite été tenté, mais sans succès, et c’est donc dans le prestigieux haras du Calvados à Beuvron-en-Auge, qu’il a fini sa vie de trotteur en retraite, entouré des nouveaux cracks de la discipline.

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